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Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan


L'attraction de l'Être Divin
Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan


Texte original en anglais

Dans la Bible, dans le Coran, dans toutes les Écritures religieuses, nous lisons qu'il y a une attraction par laquelle L'Être Divin attire toutes les créatures à Lui. Cela de deux manières. Les êtres choisis par Dieu sont consciemment attirés par Dieu pendant leur vie. Et pour chaque être vient sa destruction, quand il est attiré et absorbé - ou bien est détruit et perdu. Toute chose dans le monde est fani. C'est à dire attend l'annihilation. Pour chaque pierre, chaque arbre, chaque être que nous voyons le jour viendra où il sera détruit.

 

L'annihilation semble dure, mais c'est par l'annihilation que l'arbre devient ver et larve et devient ainsi plus conscient; c'est par l'annihilation que l'animal devient homme et devient plus conscient; c'est par l'annihilation, en abandonnant son être personnel, que l'homme devient plus conscient.

 

Notre corps ne restera pas avec nous. Chaque élément en lui sera attiré à l'élément semblable: le feu au feu, l'eau à l'eau, la terre à la terre.

 

Quand le corps est annihilé, le mental reste. Dans le mental aussi les éléments existent, bien que nous ne puissions pas les voir. Ils sont dans les vibrations. La colère, l'élément du feu, provoque la chaleur, qui rougit les yeux et échauffe le corps. Avec l'élément de l'eau vient la paix. Les éléments dans les vibrations sont aussi attirés chacun vers son propre élément. Si quelque chose demeure, c'est l'âme, le Nour, la lumière de Dieu.

 

Toute chose dans le monde souhaite vivre. Personne ne souhaite mourir. Si quelqu'un, sous l'influence d'un chagrin dit: "Je serais mieux si j'étais mort", quand l'accès est passé, si on lui demande: "Voulez-vous mourir maintenant?", répondra non.

 

Nous comprenons comme étant notre moi ce qui meurt, ce qui n'est pas à nous, et par conséquent nous avons peur de la mort. Nous devons voir ce qui en nous est fani, qui doit être annihilé, et ce qui est baqi, la vie; ce qui est à nous et ce qui n'est pas à nous, ce qui restera avec nous et ce qui ne restera pas. Notre habit ne restera pas avec nous; il ne nous appartient pas. C'est pourquoi le Christ a dit: "Si quelqu'un te demande ton habit, donne-lui aussi ton manteau", car aucun n'est à nous. L'habit appartenait auparavant au mouton et il s'en ira de nous.

 

Nous constatons que nous sommes toujours attirés par notre semblable, par quelqu'un qui est de notre pays, de notre race, de notre école. Dieu est ce qui ne mourra jamais. Sa nature est la vie. Notre affinité véritable et pour Lui. Il est notre véritable ami.

 

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L'annihilation du faux ego

 

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