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Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan


L'ivresse
Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan


Vanité!
Tu es la fontaine de vin sur la terre à laquelle le Roi des Cieux vient boire.
(Alankara du Gayan)

A peine la sobriété vient-elle après l'ivresse de la vie, que l'homme commence à s'étonner.
(Bola du Gayan)

Il y a beaucoup d'idées qui enivrent l'homme;
bien des sentiments agissent sur l'âme comme le vin,
mais il n'y a pas de vin plus fort que l'effacement du moi.
(Chala du Gayan)

Tu verses du vin dans ma coupe vide partout où nous nous rencontrons :
sur les collines et dans les vallées,
sur le sommet des hautes montagnes,
dans les forêts épaisses et dans les déserts arides,
sur les rivages de la mer mugissante,
et sur les bords de la douce rivière ;
et dans mon cœur s'élève la passion qui n'est pas de ce monde, et la joie céleste.
(Raga du Gayan)

Je bois le vin de Ta présence divine et je me perds moi-même dans son ivresse.
(Alankara du Vadan)

Avec chaque piqûre d'épine une goutte de sang sourd de mon cœur, 
et cette goutte devient le Vin du Sacrement.
(Gamaka du Nirtan)

Je suis le Vin du Divin Sacrement, mon Être même est ivresse; 
ceux qui boiront de ma Coupe et resteront pourtant sobres seront certainement illuminés; 
mais ceux qui ne l'assimileront pas seront hors d'eux-mêmes 
et resteront exposés au ridicule du monde.
(Gamaka du Nirtan)

L'impulsion est enivrante; l'action est absorbante; 
mais c'est le résultat de chaque action qui mène l'homme à la réalisation.
(Tala du Nirtan)

 

 

L'ivresse

 

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