La fierté et la satisfaction de l'homme pour ce qu'il sait limitent la portée de sa vision.

L'homme doit d'abord créer la paix en lui-même s'il désire voir la paix dans le monde,
car manquant de paix en lui, aucun de ses efforts ne peut produire de résultat.

La connaissance de soi est la connaissance essentielle,
elle donne la connaissance de l'humanité;
dans la compréhension de l'être humain
réside la compréhension de la nature qui révèle la loi de la création.

Alors que l'homme reproche à un autre de lui avoir fait du mal,
l'homme sage s'en prend d'abord à lui-même.

Quelle qu'ait été leur foi,
les sages ont toujours été capables de se rencontrer
au-delà de ces limites des formes extérieures et des conventions
qui sont naturelles et nécessaires à la vie humaine,
mais qui néanmoins divisent l'humanité.

C'est le message qui authentifie le messager, non pas le fait d'y prétendre.

Chaque âme a une tâche définie,
et l'accomplissement de chaque but individuel peut seul bien conduire l'homme;
l'illumination lui vient par l'intermédiaire de son propre talent.

Alors que l'homme juge son prochain de son propre point de vue moral,
le sage considère aussi le point de vue d'autrui.

Alors que l'homme se réjouit de son ascension et s'attriste de sa chute,
le sage prend l'une et l'autre comme les conséquences naturelles de la vie.

C'est celui qui aime Dieu et dont le cœur est plein de dévotion
qui peut communier avec Dieu;
non pas celui qui s'efforce d'analyser Dieu avec son intellect.

Ne gémissez pas sur le passé, ne vous tourmentez pas pour l'avenir;
tâchez seulement de tirer le meilleur parti du jour présent.

Celui qui peut éveiller chez un autre la joie ou la gratitude,
dans la même mesure les ajoute à sa propre vie.

Le monde évolue de l'imperfection vers la perfection.
Il a besoin de tout amour et de toute sympathie;
une grande tendresse et vigilance sont requise de chacun de nous.

Le cœur de tout homme, bon ou mauvais, est la demeure de Dieu,
et il faut veiller à ne jamais blesser personne en parole ou en acte.

Nous devons veiller à retirer de nous-mêmes toutes ces épines
qui nous piquent dans la personnalité des autres.

Il y a une lumière dans chaque âme;
elle a seulement besoin pour rayonner
que les nuages qui l'obscurcissent soient dispersés.

Le vrai bonheur de l'âme est d'éprouver la joie intérieure,
et elle ne sera jamais pleinement satisfaite par les apparents plaisirs extérieurs;
son lien est avec Dieu, et rien de moins que la perfection ne pourra jamais la satisfaire.

Tous les coups de la vie transpercent le cœur
et nous éveillent à la sympathie envers les autres;
quand le bien-être revient, il nous berce et nous endort,
et nous devenons inattentifs à tous les autres.

Une étude de la vie est la plus grande de toutes les religions,
et il n'y a pas d'étude plus grande ni plus intéressante.

Nous pouvons apprendre la vertu même du plus grand pécheur,
si nous le considérons comme un instructeur.

La chaleur fait fondre, alors que le froid fait prendre en glace.
Un fragment de glace dans un endroit chaud s'étend et couvre une plus grande surface,
alors qu'une goutte d'eau dans un endroit froid gèle et se fige.
Le repentir a pour effet d'étendre une goutte dans une sphère chaude
élargissant le cœur et le rendant universel,
tandis que l'endurcissement du cœur amène la limitation.

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Notre esprit est la partie réelle de nous-mêmes, le corps n'en est que le vêtement.
Un homme ne trouverait pas la paix chez le tailleur parce que son manteau vient de là;
et l'esprit ne peut pas davantage obtenir de la terre le vrai bonheur
simplement parce que son corps appartient à la terre.

Croyance et incroyance ont divisé l'humanité en d'innombrables sectes,
l'aveuglant à la vision de l'unité de toute vie.

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