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Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan


ALANKARA
Vadan
Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan


Texte original en anglais

Aucune prétention, aussi grande soit-elle, ne peut t'égaler mon moi mystérieux;
Pourtant il se peut que tu ne te montres pas digne
de la plus mince déclaration que tu aies faite.

Dévoile Ton visage, Bien-aimé, que je puisse contempler Ta glorieuse vision.

Élargis mon cœur, Seigneur, à la largeur du ciel,
pour que le cosmos entier puisse se refléter dans mon âme.

Où que Tu jettes Ton regard, Bien-aimé, un soleil nouveau s'y lèvera.

Enlève mon âme ô douce brise et transporte-la jusqu'à la demeure du Bien-Aimé.

Puisse mon cœur refléter Ta lumière, O Seigneur,
comme dans un calme étang le soleil se reflète.

Quand je contemple Ta glorieuse vision, je suis porté à l'extase, Bien-aimé:
des vagues s'élèvent de mon cœur et mon cœur se change en mer.

O bouton de rose,
Ta floraison me donne l'impression du visage de mon Bien-Aimé.

Ton invasion, Bien-Aimé, dans la tempête, éveille mes passions les plus profondes.

J'entends, Seigneur, Ton appel sans paroles dans la sublimité de la nature.

La lumière est Ta face et l'ombre est Ton sein, Bien-Aimé.

Amour, je ne sais si je dois t'appeler mon ami ou mon ennemi.
Tu m'élèves jusqu'au Ciel le plus élevé et tu me précipites dans l'infernale région.
Tu m'égares, et c'est toi seul qui me guides dans le droit chemin.
De toi, ô amour, j'apprends toutes les vertus,
et tu es la source de toutes mes infirmités.
Amour, tu es en même temps une malédiction et une bénédiction.

Mon cœur, rassemble-toi comme la rose tient ses pétales.

Ton regard de faveur fait que le soleil se lève dans mon cœur, Bien-aimé,
Quand Ton regard se détourne, le soleil se couche.

O brise enivrante venant de sa demeure, tu portes mon cœur à l'extase.

J'ai aimé dans la vie et j'ai été aimé.
J'ai bu comme un nectar la coupe de poison des mains de l'amour
Et j'ai été élevé au-dessus des joies et des peines de la vie.
Mon cœur, dans l'amour enflammé, embrasa tout cœur qui vint à son contact.
Mon cœur a été déchiré et puis réparé;
Mon cœur a été brisé et puis rendu intact;
Mon cœur a été blessé et puis été guéri;
De mille morts est mort mon cœur et grâce à l'amour, il vit encore.
Je passai par l'enfer et y vis le feu de l'amour faisant rage,
Puis pénétrai dans le Ciel illuminé par la lumière de l'amour.
Je pleurai d'amour et fis pleurer tous les autres avec moi;
Je me lamentai d'amour et perçai le cœur  des hommes;
Et quand mon regard enflammé tomba sur les rocs,
les rocs éclatèrent comme des volcans;
Le monde entier fut englouti dans l'inondation causée par mon unique larme;
Par mon profond soupir la terre trembla et quand je criai fort le nom de mon aimée,
j'ébranlai le Trône de Dieu dans le Ciel.
J'inclinai bas la tête, humblement et sur mes genoux je demandai à l'Amour:
"Découvre-moi, je Te prie, O Amour, Ton secret".
Elle me prit doucement les bras, m'éleva au-dessus de la terre
et me parla tout bas à l'oreille:
"Mon très cher, toi-même est l'amour, toi-même est l'amant
et toi-même est l'aimée que tu as adorée".

Puissent les Cieux se refléter sur la terre, Seigneur,
pour que la terre puisse se changer dans les Cieux.

Que ton Verbe, O Dieu, puisse devenir l'expression de ma vie.

Parle-moi depuis le dedans, mon Seigneur;
les oreilles de Ton serviteur sont à l'écoute.

Mon saint pèlerinage, O Dieu, est pour la demeure sacrée de Ton adorateur.

Tu viens sur la terre, Seigneur, pour sauver l'homme,
sous l'apparence de l'homme de Dieu.

Parle-moi, mon Seigneur, par les paroles de Ton Messager.

Mon cœur  n'est plus mien depuis que Tu en as fait Ta demeure, mon Seigneur.

Tu exauceras mes souhaits, O Connaisseur de mon cœur .

 O Amour, j'abandonnerais trône et couronne pour devenir un esclave à Ta merci.

Puissè-je m'oublier moi-même, Seigneur, pour devenir conscient de Ton Être.

La nature chuchote doucement Ta Parole à mes oreilles.
Je vois Ta propre Image, Seigneur, dans Ta création.

C'est par Ta force seule que je puis soulever les responsabilités de la vie.

Dans l'image de l'homme, mon Seigneur Bien-Aimé, je vois Ta propre expression.

Dans la forme de l'homme je vois le portail qui mène à Ta demeure.

Le cœur  de l'homme est Ton sanctuaire sacré.

Ta divine compassion rayonne pleinement du cœur  de la mère.

Par le cœur  aimant de la femme se manifeste Ta grâce divine.

La nature me chante Ta chanson.

O idéal bien-aimé de mon âme, je Te prie,
montre-toi à moi sous une humaine apparence.

Laisse-moi sentir Ton embrassement, Bien-Aimé, sur tous les plans d'existence.

Mon cœur  sensible est attiré vers Toi, Seigneur,
quand Tu viens sous la forme de l'homme.

C'est Ta pureté divine qui est manifeste dans l'innocente expression de l'enfant.

Quel que soit celui que je salue, c'est devant Ton trône que je m'incline.

En sympathisant avec chacun, je T'offre mon amour, mon Bien-Aimé.

Enseigne-moi, O seigneur, l'innocence de l'enfant, qui est un ange sur la terre.

La nature est un pont à traverser vers Ta demeure.

Mon cœur , comme un arbre dans la forêt, se tient patiemment dans l'attente.

Vaste horizon, tu rends mon cœur  vaste comme toi-même.

Tu es ma vie et Tu es ma subsistance, Dieu.

Mes lèvres contiennent la prière en elles
comme le bouton de rose contient le parfum dans son cœur .

Chevauchant la monture de l'espoir,
Tenant en mains les rênes du courage,
Vêtu d'une armure de patience,
Et sur ma tête le heaume d'endurance,
Je me suis mis en chemin vers le Pays d'Amour.

Une lance de foi austère dans la main,
Et le glaive de la ferme conviction à ma ceinture,
Avec la besace de sincérité
Et le bouclier d'ardeur
J'avançai sur le chemin d'Amour.

Les oreilles fermées au bruit troublant du monde,
Les yeux détournés de tout ce qui m'appelait en chemin,
Le cœur  battant au rythme de mon aspiration croissante,
Et mon âme enflammée me guidant sur la route,
J'ai tracé ma voie de par l'espace.

J'avançai par les forêts épaisses du perpétuel désir,
Je traversai des rivières roulant la nostalgie,
Je passai par les déserts de la souffrance muette,
Je grimpai des collines escarpées de lutte continuelle.

Sentant toujours une présence dans l'air, je demandai:
"Es-tu là, mon Amour?"
Et vint une voix à mes oreilles, disant:
"Non, plus loin encore Je suis".

Nature sublime, ta réflexion produit dans mon cœur  la glorieuse vision de Dieu.

Je m'incline vers toi, O terre mère, en vénération pour le Père aux Cieux.

Les fleurs sont les empreintes de Tes pas dansants.

Je te regarde la tête levée et les paumes jointes en adoration,
comme les montagnes rocheuses.

Espace, je trouve en toi le Dieu sans forme.

Quand je suis absorbé dans Ta vision glorieuse, Bien-aimé,
même mes larmes se changent en étoiles.

Puissè-je ne pas être retenu dans les Cieux, Seigneur,
car je languis d'impatience de venir à Ta demeure.

Depuis que mon âme a saisi Ta lumière, mon regard est devenu comète.

Ta divine étincelle dans mon cœur est comme la goutte de rosée dans la rose;
Laisse-moi la conserver, Dieu, comme la coquille préserve la perle.

Que Ton soleil brille dans mon cœur .

Comme le soleil couchant, je penche bas ma tête à Tes pieds, en abandon aimant.

Lève la barrière, Seigneur, qui nous divise, Toi de moi.

Tu me guideras bien, Seigneur;
Je suis un enfant sur le chemin de la vie.

Dans la rose en floraison, je vois le charme de Ton expression ravissante.

Puisse ma foi être aussi ferme que les montagnes, Seigneur,
inébranlable dans le vent et la tempête.

Immensité de l'espace, tu me montres la majesté de Sa présence.

Depuis que Ton joyeux sourire a produit une nouvelle lumière dans mon cœur,
je vois partout le soleil briller.

Puisse mon moi imparfait avancer vers Ton Être Parfait, Seigneur,
comme le croissant de lune va vers sa plénitude.

Voix silencieuse, dans la tranquillité de la nuit je t'entends chuchoter.

La brise qui souffle avec douceur allume le feu de mon cœur .

Quand je vois dans Ta main une épée dégainée, Bien-aimé,
le sang s'échappe de mon cœur  comme une fontaine jaillissante.

Envoie sur l'humanité, Seigneur, l'ondée de Ta miséricorde et de Ta compassion.

Mon cœur  fond dans Ta lumière, Bien-aimé, comme la neige au soleil.

Toute branche devient Ton roseau,
Chaque feuille devient Ton doigt, Bien-Aimé,
quand Tu joues de Ta flûte dans les lieux sauvages.

Mon âme, comme une boussole,
reste pointée sur Toi tandis que ma vie passe par la tempête.

Providence,
permets-moi de garder longtemps les moments glorieux de la vie, je Te prie,
car le temps qui est une fois passé jamais ne reviendra.

Tu m'enseignes la patience, Nature sublime, par Ta patiente attente.

Dans la lumière je contemple Ta beauté, Bien-Aimé;
Dans l'obscurité Ton mystère est révélé à mon cœur .

Que Ton serviteur, O Seigneur, soit mon Maître.

Bien que la vie toujours changeante soit ma nature,
tu es mon être même ô tranquillité.

La lumière est Ton rayonnement divin, Bien-Aimé,
L'ombre est l'ombre de Ton Être de beauté.

Ma vie se hâte vers Toi comme le souffle du vent.

Que Ta connaissance divine s'étende sur mon cœur
comme la neige couvre la montagne.

C'est Ta douceur, Bien-Aimé, que je ressens avec  joie dans le doux parfum de la rose.

Mon cœur  est devenu un océan, Bien-Aimé,
depuis que tu as versé en lui Ton amour.

Arbre, tu me bénis par tes mains étendues.

La terre est attirée par la terre;
L'eau est drainée vers l'eau;
Mon âme aspire à être dans Ton sein, Bien-Aimé, dans le vaste espace.

J'entends Ton soupir, Bien-Aimé, dans la brise du matin.

Creuse mon cœur , Bien-Aimé,
et Tu trouveras dans sa profondeur la fontaine de Ton amour.

Mon âme est Ton esprit, mon Maître, maintenant que je n'existe plus.

C'est Toi, Bien-Aimé, que je vois dans tous noms et toutes formes.

Tu es plus près de moi que mon propre être.

Que Ta puissance me fortifie, que Ta lumière m'inspire, Seigneur,
Et que Ton amour transporte mon âme jusqu'à la joie ultime.

Ma vie s'écoule vers Toi, ô océan divin, comme la rivière s'en va vers la mer.

Rose, dans tes pétales je vois les joues roses de ma Bien-Aimée.

Fais que je me perde, Bien-Aimé, dans Ta vision.

Que chaque moment de ma vie chuchote Ton Nom à mes oreilles.

Tu souffles sur le feu de mon cœur , Bien-Aimé,
en l'éventant par le battement des feuilles.

La lumière est Ton oeil, Bien-Aimé, et l'ombre est sa pupille.

Sois devant moi, Seigneur, quand je suis éveillé et en moi quand je dors.

Dans ma vénération pour ceux qui sont âgés, je T'adore, ô Dieu.

Je bois le vin de Ta présence divine et je me perds moi-même dans son ivresse.

Que mon âme reflète, Bien-Aimé, la beauté de Ta couleur et de Ta forme.

Que mon cœur  fleurisse dans Ton amour comme la rose.

Aussi invisible que l'espace,
Aussi inconcevable que le temps est Ton Être, ô Seigneur.

Enseigne-moi, Seigneur, à marcher sur la mer de la vie.

Même les branches dansent d'extase quand elles reçoivent Ton message.

Nature sublime, puisse mon cœur  trouver le repos dans ta tranquillité.

Dans la lumière Tu es manifeste, Dieu, dans l'ombre Tu es caché.

Encore une coupe, Bien-Aimé, que je puisse me perdre entièrement.

Je vois la beauté du Bien-aimé dans toutes les couleurs et toutes les formes.

Les fleurs me parlent de Ton charme et me disent à quel point Tu es beau.

Emplis mon cœur  de Ta divine beauté
Comme Tu remplis l'espace de la splendeur de Ta merveilleuse création.

Les Cieux ont Ta lumière et la terre a Ton ombre.

Douce brise, ton contact est pour moi la caresse du Bien-Aimé.

Laisse-moi m'élever vers Toi avec le soleil levant.

Le soleil se couche, la lune décroît, le printemps passe, l'année finit.
Je demandai à la vie:
"Dis-moi, combien de temps continueras-tu?"
 "Moi - dit la vie - Je vivrai pour toujours".

Vent qui souffle, transporte mon message, je te prie,
à la demeure du Divin Bien-Aimé.

Nous verrons qui tiendra jusqu'à la fin, de mon adversaire tenace ou de moi,
avec ma patience de longue persévérance.

Les vagues de la mer, tout comme moi,
s'élèvent les mains tendues pour T'atteindre, Seigneur,
et tombent en extase à Tes pieds.

O nature sublime, chargée d'esprit divin, tu dis la prière qui s'élève de mon cœur .

Que mon cœur  réfléchisse Ta lumière divine, Seigneur,
comme la lune reflète la lumière du soleil.

Bonheur, tu joues certes à cache-cache avec moi;
Depuis que je suis à ta poursuite, j'ai vu ton ombre projetée dans le monde
et dans le Paradis j'ai vu ta réflexion;
Dans le plaisir j'ai vu un voile sur ton beau visage,
Dans la peine j'ai vu la poussière qui gît sous tes pieds.

Mon intuition, m'as-tu jamais déçue?
Non, jamais.
C'est ma raison qui si souvent m'a égaré, car elle vient du dehors;
Toi, tu es enracinée dans mon cœur .

Puissè-je être dissous dans Ton océan divin comme une perle dans le vin.

Seul sur la mer, seul sur la terre.
Dans la foule et dans la solitude, seul je me tiens.

Mon moi consciencieux,
Ne cherche pas le plaisir grâce à la souffrance d'un autre,
La vie grâce à la mort d'un autre,
Le gain grâce à la perte d'un autre,
Ni l'honneur grâce à l'humiliation d'un autre.

Puisse mon cœur  devenir la fontaine de Ta vie infinie,
jaillissant pour toujours et toujours.

Je vois Ton mystère caché, Bien-aimé, sous les pétales de la fleur.

Mon cœur , retiens bien l'huile qui garde la lumière incandescente.

Douleur, camarade de toute ma vie,
si tous s'en allaient et me laissaient, tu serais encore là.

Avec l'ouverture et la fermeture de Tes yeux, Bien-aimé,
le soleil se lève et se couche dans mon cœur .

 Mon moi!
Comme il est merveilleux de sentir que si personne au monde ne me comprenait,
toi pourtant me comprendrait.

Mon cœur  est porté aux larmes par ton mouvement rapide, ô air léger.

Ceux à qui Il a donné liberté d'agir librement sont cloués sur la terre;
et ceux qui ont liberté d'agir comme ils veulent sur la terre
seront cloués dans les Cieux.

Mon sens de la honte, n'ai-je pas tenu haut ton honneur,
au milieu des assauts qui m'assaillaient de toutes parts?

La rose qui s'éparpille m'apporte Ton parfum, Bien-Aimé,
qui émeut mon âme jusqu'à l'extase.

Élève-moi, Seigneur; ne me laisse pas me noyer dans la mer de mortalité.

Parle, Seigneur, dans la tranquillité de la nature;
Les oreilles de mon cœur  sont ouvertes pour entendre Ton appel.

Mon endurance, tu m'as broyé jusqu'à en devenir ton argile,
pétrie afin d'en faire un corps pour que l'Esprit Divin y habite.

O nature sublime, dans ton silence j'entends ton cri mélancolique.

Mer toujours mouvante de la vie,
ne suis-je pas une vague qui s'élève dans ton cœur .

Grâces soient rendues au vainqueur de mon cœur ,
De moi il n'y a plus rien qui reste.

Mon moi réfléchi,
Supporte tout et ne fais rien,
Entends tout et ne dis rien,
Donne tout et ne prends rien,
Sers les tous et ne sois rien.

Tandis que j'errais par la forêt, une épine piqua mon pied nu et cria:
"Ah, tu m'as écrasé".
J'en fus fâché et demandai son pardon.
Une guêpe volant dans l'air piqua mon bras et cria:
"Ah, tu m'as pris dans ta manche".
J'en fus fâché et demandai son pardon.
Mon pied glissa et tomba dans une mare d'eau boueuse.
L'eau cria: "Ah, tu m'as dérangée".
J'en fus fâché et demandai son pardon.
Par inadvertance je touchai un feu qui brûlait, et le feu cria:
"Ah, tu m'as éteint".
J'en fus fâché et demandai son pardon.
Je demandai à mon moi plein de douceur:
"As-tu reçu quelque mal?"
"Sois reconnaissant - dit-il - que ce ne fût pas pire".

Je m'élèverai plus haut que le Ciel le plus élevé,
Je plongerai plus profond que les abysses de l'océan,
J'atteindrai plus loin que le vaste horizon,
J'entrerai dans mon être le plus intime.
Vous ne me connaissez que peu, ô vie toujours changeante,
Je vivrai dans cette sphère où la mort ne peut atteindre.
Je lèverai haut ma tête avant que vous ne me tourniez le dos,
Je clorai mes lèvres avant que vous ne fermiez les portes de votre cœur ,
Je sécherai mes larmes avant que vous refusiez de répondre à mon soupir,
Je m'envolerai aux Cieux, ô monde d'illusion,
avant que vous ne me jetiez à bas sur la terre.

 

Règles d'Or

 

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Vadan

 

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